Le projet qui sera présenté le 15 octobre lors d’une réunion publique à l’école Montalembert (à 20h30) n’est pas acceptable en l’état par l’Association des Nogentais.
La volumétrie est globalement la même que celle de juin. Les hauteurs ne sont plus progressives le long de l’avenue de Joinville. Le Pavillon Baltard n’est pas mis en valeur mais enfermé dans du béton et à peine visible. La pépinière d’entreprise et l’équipement public ont disparu. Les commerces sont limités. La taxe professionnelle incertaine.
Ce projet n’a plus rien à voir avec le projet initial. Présenté explicitement comme à « prendre ou à laisser » lors des ateliers de septembre, nous n’avons d’autre choix que de le rejeter fermement et d’appeler, malgré tout, à sa profonde révision.
Nous restons favorables à la revalorisation de cet espace dont le potentiel économique est évident. Mais la dégradation de notre cadre de vie ne doit pas être le prix à payer. Nous regrettons que le cadre de vie des Nogentais soit traité comme une simple variable d’ajustement face aux exigences d’Eiffage et de la RATP.
Le maire a maintes fois répété qu’il ne forcerait pas un projet dont les Nogentais ne veulent pas. Il doit donc être revu pour mieux valoriser l’identité nogentaise et s’intégrer dans la ville.
Votre présence à la réunion publique du 15 octobre 2009, 20h30, Ecole Montalembert, est indispensable. Venez dire haut et fort ce que vous pensez de ce projet.
Il ressort des 4 ateliers de septembre et octobre que:
- « C’est à prendre ou à laisser ». Il n’existe aucune marge de manoeuvre pour réduire les hauteurs de façon significative. Le montage financier interdit l’existence de scénarios alternatifs à celui qui sera présenté le 15 octobre. Ce point a été confirmé en atelier par le maire et l’ensemble des acteurs du projet. Il n’a donc pas été possible d’explorer d’autres scénarios volumétriques.
- Le même scénario qu’en juin. Les hauteurs et les volumes du projet actuel sont globalement les mêmes qu’en juin 2009. En particulier, la progressivité des hauteurs qui avait ouvert la voie à un certain consensus en novembre 2008 a disparu. Les hauteurs n’ont été modifiées qu’à la marge. Seuls certains aspects mineurs ont été pris en compte. Le projet de novembre 2008 qui avait recueilli une certaine adhésion est bien loin. Nous avons souligné ce point lors des ateliers. Nous n’avons pas été entendus.
- Baltard ne sera pas mis en valeur. La perspective Baltard n’est plus qu’une caricature. Elle était pourtant destinée à mettre en valeur un élément essentiel du patrimoine architectural Nogentais. Le Pavillon Baltard sera écrasé par les constructions environnantes. On n’en verra qu’un petit bout minuscule. Nous avons souligné ce point pendant les ateliers. Nous n’avons pas été entendus.
- Les bénéfices ont disparu. L’équipement public et la pépinière d’entreprise qui devaient être intégrés au projet sont abandonnés. L’espace réservé aux commerces qui avait été divisé par deux en juin n’est pas augmenté significativement. La taxe professionnelle envisagée est incertaine compte tenu de la réforme en cours. Nous avons souligné durant les ateliers que l’équilibre du projet pour les nogentais n’était pas en leur faveur. Nous n’avons pas été entendus.
Pendant les quatre ateliers de septembre et octobre, nous n’avons entendu parler que des contraintes d’Eiffage et de la RATP. L’impact de ce projet sur le cadre de vie de tous les Nogentais n’a jamais été abordé, malgré nos remarques.
Les contraintes imposées par Eiffage et la RATP ont conduit à considérer la volumétrie du projet comme une variable d’ajustement. C’est pourtant un paramètre essentiel pour les Nogentais.
La progressivité des hauteurs validée en novembre 2008, la perspective Baltard, point fort du projet dès l’origine, la pépinière d’entreprises et l’équipement public ont-ils servi à « faire avaler » le projet initial pour être retirés par la suite, mettant les Nogentais devant l’obligation de choisir entre soit renoncer à tout le projet soit accepter un projet inacceptable ?
Que ce projet transforme de façon définitive cette entrée de notre ville et ce lieu de passage et d’échange essentiel (RER, bus, bois de Vincennes), que le pavillon Baltard soit définitivement masqué aux Nogentais dans sa perspective nord-sud (certes inexploitée à l’heure actuelle), ce n’est pas un problème pour Eiffage et la RATP. Et c’est bien normal. C’est aux Nogentais de défendre leur ville.
Nous confirmons pour notre part les réserves que nous avions émises sur le projet de juin 2009.
Il est à craindre que l’échec de la place Leclerc ne soit répété sur ce site. Les architectes tenteront le 15 octobre de nous convaincre du contraire en nous faisant oublier les hauteurs et les volumes avec des images idéalisées selon des perspectives étudiées pour minimiser les effets de masse. Cette réunion mettra peut-être essentiellement en valeur l’aspect architectural et esthétique du projet. Les volumes, ce n’est pas important, ce qui compte, c’est l’esthétique, nous diront-ils.
Ne nous laissons pas abuser: exigeons la comparaison des volumes et des hauteurs du projet actuel avec celles de novembre 2008 et juin 2009.
Pour les professionnels impliqués dans ce projet, des millions d’euros sont en jeu. Mais c’est aussi le cadre de vie des Nogentais sur les 40 prochaines années qui est en jeu. Ne l’oublions pas.
Alors qu’il est certain que cette zone actuellement sous exploitée pourrait être requalifiée au bénéfice de tous, nous pensons que ce projet contribuera fortement à transformer Nogent en une ville de banlieue anonyme et sans âme.
Nous appelons à sa refonte dans un projet plus équilibré, notamment concernant les hauteurs et la perspective Baltard, s’insérant dans l’esprit et l’identité Nogentaise tout en exploitant le potentiel économique de cette zone.
Nous y voilà. C’est à prendre ou à laisser.
C’est le résultat direct du fait qu’il n’y pas d’ ubanisme projeté à long terme, en fonction des données actuelles, pas de schéma directeur qui orienterait le développement de la Ville, donc pas de vision concertée réelle , et la place reste libre aux immenses appétits des structures puissantes, qui n’ont que faire des conditions locales.
A nous tous de mériter une Ville dont le style n’est pas encore banalisé.
Vous n’avez rien compris, allez sur le site de la municipalité, vous y lirez que « la volonté du maire et de la municipalité est d’associer et de consulter les habitants pour les décisions qui les concernent »
A moins que ce projet ne les concernent pas.
Sachez aussi que « Nogent, c’est le bien vivre »
et que le béton, c’est la vie.
Bonjour,
Je suis parfaitement en ligne avec l’AdN, le projet en l’état n’est pas acceptable même si tous les membres des « Ateliers » conviennent de la nécessité d’un réaménagement de cette zone (incluant la place Leclerc).
Comme indiqué dans ma tribune au nom de « Nogent passionnément » (nogentpassionnement.fr) dans le cadre de la ZPPAUP et dans ma tribune censurée par le Maire sur le pôle RER A (comme la tribune suivante sur le projet de fusion des écoles…), la concertation ne peut se faire que dans le cadre d’un véritable projet pour notre ville (PLU…) et non au coup par coup sans vision d’ensemble…
La dynamique commerciale de Nogent par exemple ne peut s’envisager que sur la globalité de la ville (centre ville, nouveau marché, Monop… et pôle RER A)… et n’inclu pas forcément un projet… de casino en bord de Marne…
Démocratiquement vôtre
Laurent Dupuis
Que penser de la présentation de « nogent citoyen » ?
Monsieur Gilles, en conseil municipal, fut le seul à exiger des précisions sur le montage financier de l’opération. demande restée lettre morte à ce jour.
Or le coût de l’opération a évolué en raison de certaines nécessités techniques liées à la configuration du terrain (il est étrange que l’on ne les pas pris en compte avavnt !).
En conséquence de quoi, la Ville a décidé de profiter du PLD qui lui-même découle de l’accentuation de la volumétrie.
Tout cela semble cousu de fil blanc : la densité à Nogent est très importante (11 000 h / km2), 26% supérieure à celle du Perreux sur Marne. Dans le seconde couronne, Nogent est la ville la plus dense -avec Epinay- de la région parisienne. Le quartier leclerc est le quartier le plus dense de Nogent. Déjà, du temps de Nungesser, ce quartier avait été défiguré : on continue !
Un document présentant le projet vient d’être distribué. En mettant en comparaison un « avant » et un « après » à une échelle différente le but serait de tromper sur la volumétrie future par rapport au parking. Vu sur un blog un montage photo avec une remise à l’échelle. Si c’est ce montage qui est tendancieux, les tenants du projet n’auront aucun mal à le démontrer en produisant des schémas à l’échelle en géométral permettant alors une comparaison indiscutable. Attendons.
>>> http://www.cestcommecaanogent.over-blog.fr <<<
Un document présentant le projet vient d’être distribué. En mettant en comparaison un « avant » et un « après » à une échelle différente le but serait de tromper sur la volumétrie future par rapport au parking. Vu sur un blog un montage photo avec une remise à l’échelle: si c’est ce montage qui est tendancieux, les tenants du projet n’auront aucun mal à le démontrer en produisant des schémas à l’échelle en géométral permettant alors une comparaison indiscutable. Attendons.
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