Lundi 5 mars se tenait le conseil municipal avec à l’ordre du jour l’adoption du budget primitif 2007 de la ville.
Parmi les budgets présentés, celui des associations, qui est en augmentation de 5, 37% par rapport à 2006. 1 413 000 euros sont consacrés aux associations en 2007.
Dans l’enveloppe prévue aux « associations autres » dont le montant est de 88 000 euros, la demande de subvention présentée par l’ACN n’a pas été retenue. Ce sera donc zéro euro.
François Tonnelier, conseiller municipal d’opposition a demandé une explication au maire, relayé par Estelle Debaecker, de l’Aliance pour Nogent.
Réponse laconique de Jacques Martin : « c’est comme cela ».
Insistant sur la différence de traitement avec l’association Bien Vivre à Nogent, il n’a pas été possible de connaître la subvention qui lui a été accordée.
En effet, aux 2 000 euros en numéraire, en augmentation de 200 euros (+10%) s’ajoute le prix du loyer pris en charge par la mairie pour les locaux de la rue du lieutenant Ohresser. Le chiffre n’était pas disponible lundi soir.
C’est la première année que notre association demande une subvention à la mairie et cela nous semble tout à fait normal, vu le travail que l’ACN fait pour la commune, qu’elle soit aidée dans son fonctionnement.
La différence de traitement entre les deux associations est si flagrante que nous allons demander à la mairie d’expliciter ses décisions.
"C’est comme ça", c’est un peu court.
En tous cas, si vous voulez aider l’ACN, vous pouvez adhérer. Vous pouvez aussi participer à nos actions ponctuelles en vous faisant simplement connaître.
Le Maire est tout puissant sur sa commune, en voilà la démonstration. En tout cas pendant son mandat, les rélections sont parfois douloureuses… D’où l’importance d’un contre-pouvoir associatif ou citoyen, pour faire la transparence dans tout cela ! Longue vie à l’ACN 🙂
Notre demande de subvention avait pour simple but de faire participer les responsables de la Commune à notre effort de sensibilisation à la pratique de la langue française, en proposant un concours, qui est maintenant lancé.
Cette participation , que nous supposions modeste, aurait contribué à la publication des compositions proposées, qui peut se révéler assez onéreuse…
Tant pis .
Cette attitude confirme le bien-fondé de notre souci de stimuler l’exercice d’un outil fondamental mis à mal par la domination de l’image sur l’!dée, nous parlons de la langue écrite.