33bis-33ter-35 Bd Strasbourg : 2120 m2 sur 95,47 m de haut

Riverains du boulevard de Strasbourg
et des rues Chanzy, Faidherbe et Cdt Marchand
prenez contact avec nous pour
nous opposer ensemble à ce second projet colossal.

email: contact arobase nogentais point fr – 09 72 11 63 36 – www.nogentais.fr/contact – Twitter: @ADNogentais

Après le 31, 31bis et 31 ter boulevard de Strasbourg c’est maintenant au 33bis, 33ter, 35 de voir sortir 2120 m2 de béton !

Les Viselets, l’un des quartiers pavillonnaires les plus anciens de Nogent, sont violemment agressés par un nouveau projet immobilier qui remplace 3 maisons … par un ensemble d’immeuble d’un total de 37 logements sur 23,37 m de haut !

On continue de détruire les maisons, pour densifier, et rentabiliser. Après le projet du 31 bd de Strasbourg (voir notre article) on poursuit la densification avec ce nouveau projet qui pour l’ensemble constitue un réel effet de barre :

De nombreux riverains rejoignent l’AdN pour se faire entendre. Car isolés, c’est perdu d’avance. Ensemble, nous nous opposons vigoureusement à ce projet et comptons bien mettre chacun devant ses responsabilités. Vous aussi, rejoignez-nous !

37 logements, 626 m2 de terrain et 2120 m2 de béton c’est trop !

Sur une surface de terrain de 626 m2, le promoteur réalise 37 logements pour une densité record de 2120 m2 de béton et un parking sur 2 niveaux de sous sols.

Le promoteur par la voix de son architecte nous apprend que ce projet « s’inscrit dans un quartier en devenir, incarnant ainsi un véritable enjeu de requalification urbaine », c’est bien là le problème.

Car avec toutes ces promotions immobilières que les riverains et adhérents de notre association n’ont pas demandé, pire encore, ne veulent pas, c’est bien un tout un quartier qui est en train de disparaître.

Le promoteur ajoute  » Ce projet n’est pas un simple volume posé de façon hasardeuse sur un terrain » c’est vrai loin de permettre seulement la densification le long du boulevard, ce projet ne réussit pas son insertion à l’arrière sur l’ensemble la rue Commandant Marchand et marque un peu plus une véritable barre d’immeuble pour les riverains.

Chacun est bien conscients de la nécessité de nouveaux logements dans le cadre du Grand Paris, et d’augmenter la part de logements sociaux.

Il semble néanmoins important de rappeler que Nogent sur Marne est une petite ville de 2,8 km² et près de 32.000 habitants, soit 11.800 hab/km² ; alors que d’autres communes du T10 sont bien en deçà.

Une tour de 95,47 mètres de haut !

Oui vous avez bien lu, le promoteur prévoit une tour de 95,47 mètres de hauteur.

En réalité pour éviter de donner la hauteur en mètre, le promoteur indique la hauteur en NGF.

Le système NGF est le système altimétrique en France : Nivellement Général de la France. Le point zéro est fixé au niveau moyen des mers (marégraphe de Marseille). Les altitudes sont en mètre.

Depuis les années 1970, pour diverses raisons, le système altimétrique officiel n’est plus NGF sauf pour ce promoteur.

Ainsi 95,47 NGF veut dire environ 95,47 mètre au dessus du niveau de la mer. D’après le site de l’IGN le boulevard de Strasbourg à cet endroit précis enregistre une hauteur de 72,1 NGF, soit 72,1 m, la différence d’altitude est donc +23,37 mètres.

Vous nous suivez toujours ? Ce qui veut dire que la hauteur de cet immeuble en de 23,37 mètres.

Et le terrain étant en pente ce n’est pas un R+6 mais un R+7 qui sera visible pour les Nogentais du quartier.

Cela aura un réel impact sur la luminosité du matin sur les parcelles intérieurs qui constituent un magnifique ilot verdoyant pour le quartier.

Pourtant le promoteur affirme que « la ligne directrice de la conception du projet n’a pas été uniquement le respect des règles du PLU (ndlr et surtout ses dérogations) mais une réflexion plus poussées sur l’environnement immédiat permettant une insertion de qualité au sens du tissu urbain existant ».

Aussi nous demandons une révision du projet pour que la façade coté jardin soit envisagée de façon dégressive et moins haute tant pour la lumière que pour éviter l’effet barre.

Nous demandons également une étude d’impact de la luminosité tant du coté du cœur d’ilot que sur le boulevard.

Aujourd’hui, c’est un ilôt de maisons qui est détruit, et menace sur sa partie arrière l’ensemble du quartier des viselets.

37 Logements mais seulement 26 places de parking avec monte voiture

Le PLU dans son article article UR 12 décrit les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation de place de stationnement :

Du T1 au T4 : 1 place de stationnement minimum
T5 et plus : 2 places minimum

Logements sociaux : 1 place maximum par logement social et 0.5 places maximum par logement social situé à moins de 500m d’une gare (Article L 151-35 du code de l’urbanisme)

Pour les 25 logements classiques il faudrait prévoir 25 parkings.

Pour les 12 logements sociaux il est prévu 1 place maxi réduit à 0,5 car situé à moins de 500m d’une gare, aussi pour ce projet de 37 logements un minimum de (25+6) 31 parkings est requis or il n’y en a que 26 de prévus ?

Pire nous apprenons qu’il est prévu un « monte voiture » sorte ascenseur dont on sait qu’il va nécessité une maintenance, et ne permettra pas de faire sortir et entrer rapidement l’ensemble des voitures. Imaginez aux heures de pointes cette sortie de parking qui donne directement sur le boulevard de Strasbourg.

De plus ces logements étant plutôt de grande taille, cela laissent présager l’arriver de familles nombreuses. Dès lors qu’il y a plusieurs enfants rares sont les familles sans voiture…et les deux parents travaillant parfois 2 véhiculent sont nécessaires…

Le boulevard de Strasbourg et ses environs est déjà saturé tant par la circulation que pour garer les véhicules. D’autre part l’entrée de cet ensemble ne peut se faire que dans le sens de la descente du boulevard. Cela entrainera automatiquement un flux massif de voitures dans les rues adjacentes pour les retours des nouveaux habitants (Général Faidherbe +Cdt marchand+ Général Chanzy)

L’implantation du bâtiment est contraire à l’environnement

Pourquoi ne pas privilégier une dégressivité des hauteurs à l’arrière du bâtiment, cette façade qui fait transition avec les jolies maisons des viselets et notamment celles situés à proximité ?

La dérogation pour l’alignement sur l’existant n’a donc pas grand sens, car les lieux de vie et balcons donnent sur un boulevard, bruyant, passant et pollué par un trafic routier important…..

Des sous-sols argileux

Le terrain est en argile et traversé de nombreuses nappes souterraines qui permettent aux constructions existantes de résister aux sècheresses.

Le projet comprend deux niveaux de sous sol pour les parkings, alors même l’existence des risques liés aux nappes souterraines mais quid de la construction et de ces incidences sur les bâtiments voisins sachant que l’eau est à 80cm de profondeur ?

Nous demandons une étude d’impact sur les sous-sols et sur le trajet des eaux souterraines.

Le permis affiché discrètement à la début aout !

Les mois de juillet-août sont des mois dangereux pour notre qualité de vie, et pas seulement à cause des cambriolages et de la canicule.

Les périodes de l’année où les Nogentais partent en vacances sont aussi celles où fleurissent les permis de construire les plus nuisibles.

Comprenons-nous bien : nous n’avons rien contre les permis de construire. Seulement certains d’entre-eux qui sont nocifs car ils détruisent notre cadre de vie, par exemple en remplaçant des pavillons en barres d’immeubles, ou en augmentant vertigineusement les hauteurs de béton qui nous entourent. Ou encore en détruisant le peu de verdure urbaine qui nous reste.

Ces permis-là, les promoteurs -et ceux qui les soutiennent- savent bien que personne n’en veut.

Alors, comme par hasard, ils fleurissent en plein été, quand vous êtes sur la plage, ou en plein trek dans la jungle, en train de jouer à l’aventurier (ou à l’aventurière).

Bref, quand vous revenez de congés, vous découvrez un panneau près de chez vous et vous commencez à vous inquiéter. Un mois est déjà passé depuis son affichage. Parfois plus. Mais il faut s’occuper de la rentrée, reprendre le travail qui s’est accumulé pendant votre absence, etc. Vous avez d’autres priorités que de courir à la mairie demander une copie du permis et de vous lancer dans son analyse…

Et voilà, les délais de recours (deux mois) sont passés. Comment ? Déjà ? Et oui. Le permis est accepté. Et tout le monde dans le quartier se lamente. Trop tard…

Nous parlons d’expérience. Ce genre de dates n’est pas choisi au hasard.

Les riverains ne veulent pas :

• La hauteur en R+6 qui avec l’effet de pente passe pour R+7 sur sa façade arrière.
• La destruction de l’esprit village coté quartier Viselets et au-delà de Nogent
• Non-respect total de l’alignement sur l’arrière des 2 immeubles actuels : le projet est même avancé vers les Viselets
• Seulement 26 places de parking pour 37 logements et autant de famille !
• Perte de luminosité pour les habitants des maisons de la rue du Commandant Marchand
• Chaleur répercutée par l’immeuble qui viendra augmenter la température de l’îlot
• Nuisance visuelle : l’effet de masse, l’effet de barre

L’AdN demande:

• La redéfinition intégrale du projet pour mieux s’insérer dans les Viselets, tout en préservant l’esprit village qui caractérise ce quartier. Ce projet bouleverse profondément le tissu pavillonnaire sur la rue du commandant Marchand et l’équilibre du quartier, dans le sens de la sur-densification. Il menace à terme l’ensemble des pavillons de cet ilot.
• Un projet à l’image du quartier tenant compte par sa taille des problématiques multiples de circulation, et de saturation des services publics.

Nous avons besoin de vous pour nous opposer à ce projet et demander sa révision. Rejoignez-nous !