Comment vous dire notre incompréhension, autant celle de l’ACN que de Priartem, et notre déception face au rendu de la médiation du préfet. C’est une véritable douche froide et le sentiment que malgré tous nos efforts pour être entendu l’adage populaire s’applique ici : « il n’y a pire sourd que celui qui ne souhaite entendre ». Nous allons contester cette médiation et si vous n’avez pas encore signé la pétition ou mis les affiches à vos fenêtres ou sur vos portes, c’est le moment…

Comme il l’avait annoncé dans son agenda publié sur son site de campagne, Mr Jacques JP Martin est venu vendredi 23 mars 2007 recueillir le sentiment des locataires du 92 rue François Rolland concernant le problème d’implantation des antennes relais.

Face au refus de Bouygues Telecom d’appliquer la Charte de bonne conduite de Nogent sur Marne et de prendre en compte l’opinion des parents, riverains et associations, face à l’absence de volonté du maire de régler ce dossier en prenant des mesures significatives pour contrainte l’opérateur, nous lançons une nouvelle pétition. Puisqu’une première pétition n’a pas été suffisante en 2004, peut-être qu’une seconde, beaucoup plus grande, permettra au maire de Nogent de comprendre qu’on ne peut pas mépriser l’avis des nogentais. […]

Coup de théâtre : le maire boycotte la réunion en préfecture. Il pense qu’elle ne servira à rien. Et, en substance, que c’est l’ACN qui empêche la terre de tourner comme elle le devrait. Il a sans doute raison sur ce point. Il dit qu’il discutera de son côté avec les opérateurs pour trouver une solution. Mais qu’il ne fera aucune proposition pour le 92 rue François Rolland. Comprenne qui pourra.

Quant à nous, nous irons à cette réunion et nous ferons tout ce que nous pourrons pour que la voix des parents, riverains et nogentais soient très clairement entendue. […]

Une réunion de concertation sur les antennes-relais à Nogent sur Marne présidée par un préfet et en présence d’un sous-préfet, c’est assez peu commun. Cette réunion très importante aura pourtant lieu le 22 février à 9h30 à la sous-préfecture. […]

La mise en service des antennes au coeur d’un groupe scolaire a une fois de plus été repoussée. Les salariés de Bouygues Telecom, venus avec huissier de justice, ont dû repartir avec leur matériel. Les riverains ont pu faire valoir leur bon droit grâce à la présence de la Police Nationale, pourtant requise par l’opérateur. Depuis trois ans, l’opérateur cherche à imposer un projet que tout le monde rejette, ignore la charte de bonne conduite qu’il a pourtant signée et n’a jamais joué le jeu d’une vraie concertation avec les populations concernées. Ce dernier épisode a eu lieu le jour même de l’annonce d’une nouvelle réunion de concertation en Préfecture. Les nogentais ne veulent pas du nouveau monde que nous propose Bouygues Telecom.

Le 17 janvier 2007, deux vrais-faux agents EDF ont pénétré dans le jardin d’une habitante du 92 rue François Rolland avant d’en repartir penauds après intervention de la police municipale et démontage de leur matériel.

Contacté par Le Parisien, Bouygues Telecom affirme qu’il s’agissait bien d’agent EDF et précise que tous ses projets sur Nogent ont été « étudiés et validés » par la mairie. Le maire, pourtant, nous affirme depuis 3 ans que c’est une affaire privée, qu’il n’a rien à voir avec ce dossier et qu’il ne peut rien faire.

Qui dit vrai ? Nous attendons la réponse du maire.

Bouygues Telecom veut bien participer à la réunion qu’il a demandé au Préfet. Mais fixe ses conditions: j’installe mes antennes, et on discute. Personne ne veut de mes antennes, tant pis pour vous. On apprend aussi que le maire a proposé à l’opérateur d’installer les antennes sur le pavillon Baltard et se réserve la possibilité de refuser ce site. Tout en se délivrant un brevet de champion de la concertation.

Bouygues Telecom, un nouveau monde: le leur.