L’ACN était présente à la troisième rencontre parlementaire Santé et Environnement qui s’est tenue le jeudi 9 décembre sur le thème "Ondes électromagnétiques et santé : avis de vigilance générale" à l’assemblée nationale sous la Présidence de Nathalie Kosciusko-Morizet, députée de l’Essonne et co-signataire de la proposition de loi n°2491 sur la téléphonie mobile et les implantations d’antennes relais.
C’est devant une salle pleine ou se côtoyaient militants associatifs, élus, journalistes, médecins, chercheurs et industriels représentant l’ensemble des intervenants du secteur que ce sont succédées les différentes tables rondes.
- Table ronde n°1 Haute tension et santé
- Table ronde n°2 Téléphonie et santé
- Table ronde n°3 Electronique domestique et santé
- Table ronde n°4 Champs magnétiques, champs bénéfiques
Il serait vraiment très difficile de vous rendre fidèlement l’ensemble des interventions de cette journée. Toutefois, je tiens à témoigner que tous les intervenants ont pu exprimer leurs points de vue et particulièrement les représentants associatifs (José Cambou pour Nature et Environnement, Alain Chausson pour le CLCV, Janine Le Calvez pour PRIARTèM et Michel Rivasi pour la CRIIREM). La présidente de PRIARTèM ,malgré un temps imparti un peu court (10 mn pour tout le monde) a remis les préoccupations de santé au centre des débats avec clarté et sobriété.
Deux remarques après coup. D’une part, le fait que la proposition de loi n’ait été cité qu’une seule fois dans la matinée et par PRIARTèM. Si un certain dialogue est possible, il semble qu’on soit loin de voir la réglementation changer tant le discours politique semble contraint par les industriels. D’autre part, la constatation que dans l’abondante documentation mise à disposition gratuitement ne figurait pas la proposition de loi et, plus sérieux, que le rapport de l’AFSSE 2005 a fait l’objet d’un surprenant additif (FAQ Téléphonie mobile) très discutable.
Enfin, un petit mot du déjeuner et oui (Hotel de Lassay). J’ai eu le plaisir de partager celui-ci avec le Professeur Zmirou et Danielle Chausson a qui j’ai pu expliquer la perception de la situation vu par des acteurs de terrain. L’écoute fût attentive et mutuellement enrichissante.
J’espère que nous ne devrons pas attendre 30 ans comme dans le cas des lignes à haute tension pour voir enfin reconnus les risques sanitaires grâce à l’étude du chercheur de l’université d’Oxford Gerald Draper, auteur d’une étude récente sur ce sujet et les cas de leucémies chez l’enfant.