Dans un article paru ce matin dans l’édition du Val de Marne du journal Le Parisien sous le titre "Des marronniers sous traitement", le journaliste nous apprend que 180 marronniers du parc de la Roseraie font "l’objet d’un traitement novateur par perfusion d’huiles essentielles sous l’écorce". Il indique également que, sans un tel traitement, "après cinq ans de maladie, c’est 25% du patrimoine arboré du parc qui est affaibli et risque de mourir".
Durant la journée des associations de septembre 2005, l’ACN avait décidé d’informer et de sensibiliser les nogentais sur cette possible catastrophe environnementale. Beaucoup de nogentais ont découvert à cette occasion que la chute des feuilles de marronnier dès le mois de juin n’a rien à voir avec la sécheresse mais est le résultat du travail d’un petit papillon (cameraria ohridella) qui dépose ses oeufs à la surface des feuilles.
Nous espérons que l’expérience de L’Haÿ les Roses sera concluante et que les marronniers, qui tiennent une place importante dans la physionomie et l’identité du Coteau, de notre ville et aussi de nos jardins pourront être sauvés.
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J’ai trouvé sur Wikipedia un lien vers un site perso concernant une étude sur différents moyens de lutte contre la mineuse du marronnier. Un très intéressant mémo de 112 pages par Mr Rémi Javernaud, ingénieur agronome est disponible en pdf.
http://www.javernaud.info/dossier_cameraria.html
J’ai lu avec intérêt sur votre site que vs auriez essayé en avril 2006 un traitemt novateur contre la mineuse du marronnier : perfusion d’huiles essentielles sous l’écorce ; pourrai-je savoir lesquelles ? Merci.
Une lettre déposée dans les boites, en date du 22 mars 2012, à Mmes et Mrs les Riverains de la Place Nungesser et du Stade sous la Lune/Alain Mimoun les informe du traitement phytosanitaire des marronniers contre la mineuse sur cette place et le stade début avril. Le traitement a lieu par zonages, les propriétaires ont la possibilité à leur charge de traiter .
Je crains que l’efficacité, si elle est réelle, ne soit compromise à court terme s’il reste des sujets non traités.