L’ACN était présente lundi 23 octobre 2006 à l’assemblée générale annuelle de l’Association pour la Sauvegarde de l’Environnement de Polangis (ASEP). Forte de plus de 300 adhérents, l’ASEP est une des plus importantes associations joinvillaise.
Dans une salle prêtée par l’ANAS (Association Nationale d’Action Sociale pour les policiers et personnels du Ministère de l’intérieur) et devant de très nombreux adhérents présents, monsieur Rougé, vice-président de l’ASEP, a exposé dans le détail le projet du tronc A4-A86 qui va dans les prochains jours faire l’objet d’une information publique sous l’égide des mairies concernées (Joinville, Nogent, Champigny, Maison Alfort et Saint Maurice).
Les premières réunions sont prévues le 8 novembre à la mairie de Joinville à 20h et le 14 novembre à Nogent sur Marne, salle de l’école Val de Beauté, à 20h.
L’ASEP a clairement indiqué son refus du second projet qui prévoit une augmentation du nombre de voies. Elle a aussi relevé l’incertitude actuelle sur le financement de ce projet. Elle ne souhaite pas voir une nouvelle fois ses espoirs déçus après une trentaine d’année de travail.
Monsieur Rougé a fait part des discussions en cours avec l’ACN afin de réunir nos forces et de peser dans les concertations à venir.
Cette assemblée nous a permis de faire connaissance avec des élus joinvillais, Benoît Willot, conseiller municipal d’opposition et qui publie un article concernant l’assemblée sur son blog et Georges Nérin, maire adjoint en charge de l’urbanisme.
Bon anniversaire à nos amis de l’ASEP et félicitations pour leur professionnalisme ! Nous en aurons besoin dans la concertation qui commence.
La construction de l’A4, à ciel ouvert, en bordure de la Marne a les conséquences
suivantes depuis des dizaines d’années :
– défiguration du paysage,
– pollution de l’atmosphère
– pollution sonore
– attraction d’un nombre toujours plus importants de véhicules de transit
– augmentation parallèle des embouteillages (en effet, en Ile de France, l’insuffisance
des transports en commun de banlieue à banlieue est telle que l’élargissement
des voies ne compense pas l’effet d’appel que cela provoque sur de nouveaux
automobilistes pour qui prendre une autoroute est plus simple que chercher
un autre itinétraire).
L’ajout de l’A86 a multiplié ces nuisances. Aujourd’hui il est question d’augmenter encore
ces « tuyaux » pour écouler le trafic. Tant pis pour les conséquences, puisque les
décideurs (préfet, DDE, ministres) de toute façon n’habitent pas dans ce voisinage.
Seuls les habitants et les PME locales (dont les employés seront de plus en bloqués
dans les embouteillages, et feront payer les heures perdues au client ou iront délocaliser
ailleurs) en supporteront quotidiennement les conséquences.
Donc, désormais, plutôt que d’augmenter encore le trafic sur l’A4 et l’A86, tous les crédits
publics doivent aller sur le futur métro de banlieue à banlieue.
On voit bien que les nuisances l’emportent de plus en plus sur les bénéfices.
Habiter dans ces zones va devenir de plus une solution subie (ceux qui resteront
seront de plus en plus ceux qui n’auront plus les moyens d’aller dans des zones
mieux préservées).
Les entreprises partent parce que le