Le contexte
Des antennes relais de Bouygues Telecom émettent depuis des années à proximité et en direction des écoles Paul Bert et Guy Moquet. La présence de ces antennes, révélée par l’ACN en octobre 2005 lors d’un débat public organisé à Nogent, n’a jamais vraiment donné lieu à une concertation approfondie avec l’opérateur, comme la Charte de Bonne Conduite de Nogent pourtant l’y obligeait.
Lors de l’Assemblée Générale de l’ACN de décembre 2005, le maire avait:
« assuré que, contrairement aux données de l’ANFR, ces antennes ne diffusent pas sur les écoles et [avait] annoncé que Bouygues Télécom avait prévu de les démonter en début d’année 2006, et ceci dans le cadre de son programme de redéploiement. »
D’une part, aucun redéploiement n’a jamais eu lieu. D’autre part, le maire n’a jamais pu apporter la moindre preuve de son affirmation quant à l’orientation des antennes alors que les information de l’ANFR les démentent purement et simplement.
Sous la pression de l’ACN qui demandait le retrait pur et simple de ces antennes en application de la Charte de Bonne Conduite et du principe de précaution, la mairie, n’a finalement accepté que de faire réaliser des mesures par l’APAVE dans les salles de classe des deux écoles.
Cependant, elle ne nous avait communiqué qu’un extrait d’une page du rapport, refusant bec et ongle de nous communiquer ou de diffuser le document dans son ensemble.
Pourquoi ? Mystère…
Réapparition du rapport
Dans un courrier en date du 8 juin 2007, à destination de Bernard Tomasini, préfet du Val de Marne, le maire de Nogent écrit :
« je tiens à vous préciser que l’intégralité de ce rapport de mesures est en ligne, depuis le 5 avril 2007, sur le site de la ville de Nogent dans la rubrique antennes-relais. ».
Voici un extrait de ce que l’on trouve sur le site de la mairie, à la rubrique antennes-relais :
« Ce document très technique, qui restait consultable auprès du service hygiène et sécurité de la commune, et dont le contenu avait déjà été largement exposé lors du Comité Environnement du 7 septembre 2006, n’était initialement pas destiné à une diffusion publique.
Toutefois, dans un souci de transparence, et afin de répondre notamment aux préoccupations des riverains, le Maire a décidé de publier l’intégralité du rapport sur le site Internet de la commune. »
Vous avez bien lu: « dans un souci de transparence et afin de répondre aux préoccupations des riverains ».
Sous la contrainte
Il aura fallu plus d’un an pour qu’enfin l’ACN et les riverains obtiennent que ces mesures soient rendues publiques. Il aura surtout fallu :
- que l’ACN saisisse la Commission d’Accès aux Document Administratifs (CADA),
- que la CADA nous donne raison le 8 février 2007,
- qu’elle notifie au maire l’obligation de nous faire parvenir ces résultats,
- que le maire nous notifie par courrier en recommandé son refus de nous communiquer le document
- que le maire écrive au Président de la CADA pour lui expliquer qu’il (le président) avait tort.
Finalement, le maire a dû comprendre qu’il s’était engagé dans une bien fâcheuse direction, celle qui consiste à se battre contre la transparence.Direction d’autant plus fâcheuse qu’elle est en contradiction totale avec la position officielle du Président de la République Nicolas Sarkozy telle qu’exprimée dans sa réponse à Priartem (3 avril 2007) qui l’interrogeait sur les antennes-relais peu avant les élections :
« […] je propose et j’exigerai que la transparence de l’information devienne la règle. C’est certes une nouvelle culture pour l’administration. C’est une nouvelle éthique pour la classe politique. C’est avant tout un devoir à l’égard des Français. »
On notera cependant à ce stade que la transparence a des limites et qu’après avoir placé le document de l’APAVE sur le site de la ville, le maire s’est bien gardé de le faire savoir largement aux nogentais comme il sait si bien le faire sur d’autre sujets. Transparent, sous la contrainte et le plus discrètement possible.
Le rapport de l’APAVE, payé par les contribuables nogentais, est donc maintenant consultable par tous. Merci monsieur Martin.
Pourquoi le maire a-t-il caché ce rapport pendant tant de temps ?
C’est la question que nous nous posons aujourd’hui. La réponse doit être dans le document de l’APAVE. Nous sommes en train de l’analyser …
A Clichy sous Bois, la municipalité a fait réaliser des mesures sur les sites sensibles. Les résultats synthétiques ont été publiés sur le site Internet de la ville et dans le bulletin municipal. Les documents sont consultables en mairie.
Ca ne veut pas dire que les mesures réalisées sont totalement fiables, mais on moins on sait à quoi s’en tenir.
Nous demandons maintenant qu’un échantillon de mesures indépendantes soeint effectué à titre de contrôle.
la réponse me parait très simple ;aujourd’hui et hier ,ceux qui acceptent la pose d’antennes relais sont largement rémunéré par les opérateurs ; j’en suis sur , car le propriétaire du batiment près de chez moi nous a dit que les travaux de transformations intérieurs pour être aux normes lui coutaient très cher et que la rémunération des 2 opérateurs lui ont permis d’obtenir un prêt bancaire .
Ce qui veut dire que le maire a obtenu des avantages financiers pour la commune au minimum et cela vous pourrez peut-être le savoir si un conseiller vous renseigne .
Cordialement .
Votre action et en particulier votre souhait d’obtenir des informations rappelle singulièrement les difficultés que nous avions rencontrées pour obtenir le dossier technique relatif à l’implantation d’un pylône portant des émetteurs de téléphonie mobile sur un terrain communal à LANDERNEAU (29).
Ce dossier technique indique les caractéristiques techniques des émetteurs avec une relative précision, suffisante en tout cas pour répondre aux questions les plus importantes (fréquences, puissance, altitude, orientation, tilt,…)
Nous avions sollicité la mairie pour qu’une campagne de mesures soit réalisée. Chose qui a été faite en 2003. Mais à notre déception, le protocole de l’ANFR qui a été appliqué, semble minimiser les niveaux d’exposition puisque les valeurs mesurées s’appuient sur la balise ( émission permanente de l émetteur indépendante de intensité des communications), et une succession d’extrapolations (application de coefficients…) débouchent sur un résultat sans plus trop de signification à nos yeux. D’autre part, les valeurs moyennes mesurées sont prises en compte dans ce protocole et non les pics d’émission qui constituent la réelle exposition semble t-il ! Les valeurs les plus importantes obtenues lors de cette campagne étaient, malgré tout cela de 1.74 V/m (« niveau mesuré champs électrique total »).
Notre action se poursuit aujourd’hui.
Nous vous proposons de consulter notre blog qui décrit assez précisément notre démarche :
http://www.ublog.com/riverainselorn
Peut-être celui-ci vous permettra –t-il d’avancer plus vite en évitant nos erreurs ou bien vous donnera des idées d’action !
Les Elorn Infos en particulier, même s’ils reflètent des actions locales principalement, donnent une idée assez précise de nos faits et gestes depuis novembre 2002 !
Peut-être pourrez-vous aussi nous faire partager vos idées !
Bien cordialement.
Madame, monsieur,
Les batailles entre maires, riverains, bailleurs, opérateurs, doivent absolument cesser. Aucune solution n’a pu être trouvée concernant le déplacement d’antennes relais depuis 2001 et même avant, à part quelques exceptions, et dans la plupart des cas, non pas grâce aux interventions des associations qui crient victoire, mais tout simplement parce que les opérateurs trouvent des sites d’implantations mieux placés pour leur business.
Il est une chose très importante, c’est l’information de la population pour qu’elle réagisse en se tournant vers les seuls qui doivent mettre un terme à cette pagaille, c’est à dire les députés.
Il faut donc informer sur le terrain et par Internet en conjuguant les deux. Il faut surtout cesser de croire qu’un courrier expédié par un futur Président de la République ou une candidate malheureuse va changer quelque chose à la situation…c’est du bla bla…
Des réponses de Jacques Chirac, Ségolène Royal, Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, Jean François Matteï, Jean-Yves le Drian, les Verts, les Bleus, les jaunes et de toutes les couleurs, nous en avons plein les tiroirs…depuis des années…aucun intérêt !
Concernant les établissements scolaires, dans le Finistère les portables sont interdits d’utilisation, ce qui devrait permettre, normalement aux opérateurs de diriger leurs antennes dans une autre direction que celle des bâtiments dans lesquels nos enfants étudient et où le personnel et les enseignants travaillent, puisque s’il n’y a pas de portable, les antennes sont inutiles.
Les enseignants nous semblent être les plus motivés par le problème des antennes, car il faut tout de même savoir, qu’à Brest, par exemple, il y a des antennes à côté de chaque établissement. Un blog doit voir le jour sur ce sujet très prochainement.
Nous vous communiquons le mail très simple, car il faut faire dans le simple que notre association nationale a expédié, dans tous les établissements de Brest. Chacun peut faire la même chose dans sa ville, cela permet d’informer.
Madame, monsieur,
Nous nous permettons d’attirer votre attention sur l’irradiation des enfants, du personnel et des professeurs dans les établissements scolaires, par les ondes électromagnétiques de la téléphonie mobile ainsi que par toute installation de système WIFI pour la connection Internet des ordinateurs.
Plusieurs instituteurs et professeurs ont déjà fait le choix de se battre pour que les faisceaux des antennes relais ne traversent plus les bâtiments scolaires et que le WIFI ne soit pas installé.
Dans le Finistère, l’Inspection Académique par la voix de monsieur Michel Brault a indiqué que les réglements intérieurs dans les établissements secondaires ont été adaptés et modifiés pour interdire l’usage des téléphones portables.
Chefs d’établissements, instituteurs, professeurs, parents d’élèves, vous devez absolument vous informer sur les problèmes liés à la technologie sans fil.
Il faut vraiment sortir du discours officiel qui assure qu’il n’y a aucun danger, car ce discours est loin de la réalité du terrain.
Regardez bien à côté des établissements, que ce soit le lycée de l’Harteloire, Sainte Anne, l’Amiral Ronarc’h, tous ont des antennes GSM et UMTS à moins de 150 mètres dirigées vers les bâtiments.
Mieux encore, la Croix Rouge a des antennes sur son toit !!!
En interdisant le portable dans tous les établissements, nous pourrons demander que les antennes ne soient plus dirigées vers notre jeunesse, car pas de portable, plus besoin d’antennes.
En vous remerciant de l’attention que vous aurez bien voulu apporter à notre message.
Cordialement,
Président : Olivier Escavi Daranc
Association nationale APURSETAP
http://associationnationaleapursetap.centerblog.net
Alerter Prévenir Urgences Réagir Sauver ET Autres Projets
08 71 21 66 42