Hier, Jacques Martin a signé le nouveau « protocole d’accord » avec les opérateurs de téléphonie mobile. Quelques jours après que Bouygues Telecom ait activé sa première antenne près du groupe scolaire Val de Beauté.
C’est un bien triste jour pour Nogent qui aurait pu se passer d’une si mauvaise publicité. On imagine aisément le plaisir des représentants des trois opérateurs qui ont finalement obtenu tout ce qu’ils voulaient: un protocole totalement aligné sur leur position, qu’ils vont pouvoir vendre aux médias et à d’autres villes comme un modèle à suivre partout en France. Et un nouveau site d’antennes près d’un groupe scolaire installé malgré l’opposition considérable des nogentais. « D’une pierre, deux coups », comme on dit ! « Suivez le modèle de Nogent sur Marne, diront-ils désormais. Adoptez la même charte, c’est un vrai modèle ». Leur conseilleront-ils de s’aliéner les habitants pour le même prix… Ca n’est pas sûr.
En tous cas, que l’ACN et Priartem aient été outrageusement piétinées en cours de route, ça n’est pas un problème pour eux.
Ce protocole restera comme un exemple de la soumission d’une municipalité à des intérêts qui lui sont étrangers (Voir notre commentaire du document, dont le maire n’a tenu aucun compte). Non seulement, il ne règle pas les dossiers en cours (Val de Beauté, Paul Bert/Guy Môquet). Mais en plus il abaisse le niveau de protection conféré par la Charte de 2002.
Alors, à quoi sert-il ? Peut-être à démontrer qu’à Nogent, les opérateurs sont en terrain conquis. « Tout va très bien, madame la marquise… »
Quant à la méthode employée par le maire pour faire passer en force son projet, elle fut proprement scandaleuse.
On n’ose imaginer ce que se serait permis M. Martin si nous n’avions pu imposer, grâce à ce site web, le minimum de transparence qu’il s’efforce de nous refuser.
La publication de nos échanges avec lui vous permet de juger, en toute liberté, de la façon dont le maire traite les Nogentais. Vous pouvez comparer, notamment, avec celle dont il traite les opérateurs…
Jusqu’à quand va-t-on accepter que l’avis des Nogentais, des associations locales et de surcroît des associations nationales soit ainsi méprisé ? Jusqu’à quand va-t-on utiliser des structures comme la Commission Environnement pour donner l’illusion d’une prétendue consultation ? Le maire, et certains de ses adjoints, ne cessent d’évoquer les principes de transparence et de concertation. Problème, comme disait Coluche, « ils n’en ont pas un seul échantillon sur eux » !
Il est vrai qu’il vaut mieux en rire.
Plus décalé encore. Le maire vient d’écrire à l’inspecteur d’académie pour faire état des risques d’utilisation des portables chez les jeunes.
Il semble découvrir ce que nous disons depuis trois ans inlassablement réunion après réunion. Un peu plus et il va nous expliquer qu’il est à la tête du combat sur ce sujet.
Par contre, pas de soucis pour laisser Bouygues Telecom diffuser depuis 10 ans directement dans deux écoles (Paul Bert et Guy Moquet). Qu’un expert proche de Priartem ait demandé il y a 6 mois que l’on baisse les puissances et/ou qu’on change les orientations des antennes-relais, ça n’est pas un problème pour M. Martin, qui s’est bien gardé d’en parler dans son courrier à l’académie.
Le maire veut-il, comme dans la parabole, ôter la paille dans l’oeil de l’inspecteur d’académie ? Peut-être ferait-il mieux de s’occuper de la poutre qui est dans le sien. A moins que tout ceci ne soient que gesticulations incantatoires…
Voyons plutôt le bon côté des choses.
Nogent peut être fière. Fière de ses associations. Fière des Nogentais qui sont prêts à se rassembler pour des causes justes. Et quoi de plus juste que la santé publique et particulièrement la santé des enfants (plus d’un millier de pétitions, des affichages, des réunions publiques, 120 personnes rassemblées devant la mairie) ?
Depuis 3 ans, nous avons essayé -naivement- de jouer le jeu. Mais nous nous sommes progressivement apperçus que les dés étaient pipés et les règles élastiques.
Qu’à cela ne tienne ! Ce « protocole d’accord » n’engage que ceux qui l’ont signé. Les pratiques méprisantes et abusives auxquelles nous avons dû faire face se retourneront contre leurs auteurs. Demain ou après-demain, notre ténacité sera récompensée.
une simple question..
Quels futurs candidats aux prochaines municipales se sont engagés a faire enlever ces antennes s’ils battaient Jacques Martin Bouyges ? (enfin, on peut enlever le Jacques maintenant .. ^^)
le droit de réponse se fera bientôt, heureuse-
ment, aux élections municipales…!!!
Mise au point du Maire concernant la désinformation relative au permis de construire du 9-11 rue Emile Zola dans le tract n°3 de l’ACN :
Voici quelques précisions sur le projet en cours :
Un permis de construire ainsi qu’un permis de démolir ont effectivement été déposés pour ce bien. Le projet vise à démolir l’intégralité des bâtiments situés sur la parcelle et d’édifier un immeuble venant s’appuyer sur la résidence située au 7 rue Emile Zola.
Le terrain actuel (constitué de deux propriétés) ne fait l’objet d’aucune protection particulière en dehors de sa position dans le périmètre des 500 mètres des abords de l’Eglise Saint Saturnin, mais aucune covisibilité n’existe avec celle-ci. L’instruction du dossier donne lieu à la consultation de l’architecte des bâtiments de France. Les arbres situés sur la parcelle ne sont pas protégés que ce soit au titre des Sites (procédure Etat), des espaces boisés classés ou des EVIP.
Le projet est situé dans la zone UDb laquelle ne comporte pas de Coefficient d’Occupation du Sol (rapport entre les surfaces de plancher édifiées et la superficie du terrain). La constructibilité du terrain est définie par le gabarit à savoir l’ensemble des autres articles définissant :
– les règles d’implantation (articles 6, 7 et 8 ) par rapport à la voie, aux limites du terrain et aux autres constructions situées sur le terrain ;
– la hauteur du bâtiment (article 10) ;
– le coefficient d’emprise au sol (article 9 correspondant au rapport entre la surface bâtie et le terrain libre) ;
– le coefficient d’espaces verts (article 13).
Le permis de construire ne pourra donc être délivré en l’absence d’une conformité à ces éléments ainsi qu’aux 6 articles du POS portant sur les stationnements, les raccordements aux réseaux, les conditions d’accès au terrain, le caractère constructible du terrain.
Il faut rappeler que l’ensemble de ces règles ont été approuvées en février 2001 à la fin de la mandature précédente après enquête publique auprès de la population. Le projet déposé devra donc obligatoirement respecter ces règles. Ces règles qui viennent d’être mises à l’épreuve d’une pression sur le foncier jamais égalée depuis le début des années 90, devront être plus contraignantes aux fins de protection du patrimoine dans le PLU à venir et la ZPPAUP en cours de finalisation.
En effet, la mise en place d’un Plan Local de l’Urbanisme en tant que tel ne constitue pas un élément suffisant pour protéger telle ou telle propriété. Ce sont les orientations données qui en fixeront son caractère contraignant. En outre, l’instauration de règles très contraignantes sur des emplacements clairement désignés peut être considéré comme préjudiciable pour le propriétaire et être à ce titre attaqué devant le tribunal administratif.
A titre d’information (Rappelons qu’il ne peut être donné des informations au public sur le permis de construire tant que celui-ci n’est pas autorisé), le permis actuel doit être revu, suite à nos remarques et à celles faites par l’Architecte des Bâtiments de France et l’architecte conseil de la ville. Ceci implique donc une modification de son architecture qui pourrait entraîner une révision du projet. Le dossier a déjà été modifié sur certains points afin de tenir compte de certaines remarques présentées par le service de l’urbanisme.
Une nouvelle fois, certaines personnes devraient réfléchir longuement avant d’affirmer des contre-vérités et des informations fausses sur des questions d’intérêt communal, mais aujourd’hui, nous comprenons très bien leurs motivations à quelques mois des élections municipales. Il est fort dommage que ces attitudes démagogiques et malhonnêtes sont uniquement motivées par l’ambition politique personnelle et relèguent au second plan, la seule motivation qui vaille pour un élu : le service objectif à ses concitoyens. Gageons que les nogentais sauront reconnaître le bon grain de l’ivraie, le moment venu et rendre à César ce qui est à César et au Maire et ses services ce qui est effectué par eux.
Nota : le 10 rue André Pontier n’a été préservé de la démolition, seulement parce que le Maire avait décidé bien avant les gesticulations du Président de l’ACN, de ne pas signer le permis de démolir ce dont il avait informé dès le début, les propriétaires et le promoteur.
Merci de remplacer le précédent commentaire par celui-ci plus complet :
Monsieur le Président,
Dans le numéro 3 de l’écho du coteau (tract politique de votre association), vous avez affirmé un certain nombre de contre-vérités et de fausses informations concernant la politique en matière d’urbanisme menée à Nogent depuis 2001. De plus, vous vous attribuez des mérites qui ne vous reviennent pas. C’est pourquoi, je vous prie de trouver ci-dessous une mise au point qui je l’espère ne sera pas censurée par le candidat aux municipales 2008 que vous êtes :
Mise au point du Maire concernant la désinformation relative au permis de construire du 9-11 rue Emile Zola dans le tract n°3 de l’ACN :
Voici quelques précisions sur le projet en cours :
Un permis de construire ainsi qu’un permis de démolir ont effectivement été déposés pour ce bien. Le projet vise à démolir l’intégralité des bâtiments situés sur la parcelle et d’édifier un immeuble venant s’appuyer sur la résidence située au 7 rue Emile Zola.
Le terrain actuel (constitué de deux propriétés) ne fait l’objet d’aucune protection particulière en dehors de sa position dans le périmètre des 500 mètres des abords de l’Eglise Saint Saturnin, mais aucune covisibilité n’existe avec celle-ci. L’instruction du dossier donne lieu à la consultation de l’architecte des bâtiments de France. Les arbres situés sur la parcelle ne sont pas protégés que ce soit au titre des Sites (procédure Etat), des espaces boisés classés ou des EVIP.
Le projet est situé dans la zone UDb laquelle ne comporte pas de Coefficient d’Occupation du Sol (rapport entre les surfaces de plancher édifiées et la superficie du terrain). La constructibilité du terrain est définie par le gabarit à savoir l’ensemble des autres articles définissant :
– les règles d’implantation (articles 6, 7 et 8 ) par rapport à la voie, aux limites du terrain et aux autres constructions situées sur le terrain ;
– la hauteur du bâtiment (article 10) ;
– le coefficient d’emprise au sol (article 9 correspondant au rapport entre la surface bâtie et le terrain libre) ;
– le coefficient d’espaces verts (article 13).
Le permis de construire ne pourra donc être délivré en l’absence d’une conformité à ces éléments ainsi qu’aux 6 articles du POS portant sur les stationnements, les raccordements aux réseaux, les conditions d’accès au terrain, le caractère constructible du terrain.
Il faut rappeler que l’ensemble de ces règles ont été approuvées par le conseil municipal en février 2001 sous la mandature de Mme E. Debaecker après enquête publique auprès de la population. Le projet déposé devra donc obligatoirement respecter ces règles. Ces règles qui viennent d’être mises à l’épreuve d’une pression sur le foncier jamais égalée depuis le début des années 90, devront être plus contraignantes aux fins de protection du patrimoine dans le PLU à venir et la ZPPAUP que j’ai lancée et qui est en cours de finalisation.
En effet, la mise en place d’un Plan Local de l’Urbanisme en tant que tel ne constitue pas un élément suffisant pour protéger telle ou telle propriété. Ce sont les orientations données qui en fixeront son caractère impératif. En outre, l’instauration de règles très contraignantes sur des emplacements clairement désignés peut être considéré comme préjudiciable pour le propriétaire et être à ce titre attaqué par lui devant le tribunal administratif.
A titre d’information (Rappelons qu’il ne peut être donné d’informations au public sur tout permis de construire tant que celui-ci n’est pas signé), le permis actuel doit être revu, suite à nos remarques et à celles faites par l’Architecte des Bâtiments de France et l’architecte conseil de la ville. Ceci implique donc une modification de son architecture qui pourrait entraîner une révision drastique du projet. Le dossier a déjà été modifié sur certains points afin de tenir compte de certaines remarques présentées par le service de l’urbanisme.
Une nouvelle fois, certaines personnes devraient réfléchir longuement avant d’affirmer des contre-vérités et propager de fausses informations sur des questions d’intérêt communal, mais aujourd’hui, nous comprenons très bien leurs motivations à quelques mois des élections municipales. Il est fort dommage que ces attitudes démagogiques et malhonnêtes sont uniquement motivées par l’ambition politique personnelle et relèguent au second plan, la seule motivation qui vaille pour un élu : le service objectif à ses concitoyens. Gageons que les nogentais sauront reconnaître le bon grain de l’ivraie, le moment venu et rendre à César ce qui est à César et au Maire et ses services ce qui est réalisé par eux au titre de l’intérêt général.
Nota : le 10 rue André Pontier n’a été préservé de la démolition, seulement parce que le Maire avait décidé bien avant les gesticulations du Président de l’ACN, de ne pas signer le permis de démolir ce dont il avait informé dès le début, les propriétaires et le promoteur.
Maire de Nogent-sur-Marne
Conseiller Général du Val-de-Marne
Président de la Communauté d’Agglomération de la Vallée de la Marne
Le Maire fait références à l’adoption des règles lors du dernier POS : depuis quand les observations portées par les habitants motivés ou les associations sur le registre d’Enquêtes d’Utilité Publique pour un POS ont-elles été sérieusement prisent en compte par les municipalités successives ???
Et ce n’est pas la « Pression Foncière » qui rédige et modifie les articles du POS mais bien les Services, ceci à la demande et sous le contrôle des Maires, non?
Ensuite, çà bétonne et ils accusent des Promoteurs qui ne font qu’utiliser l’outil mis à leur disposition.
Nogent n’en n’a pas l’exclusivité.
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la rue émile zola : concernant les 2 villas et ces beaux centenaires que vous souhaitez détruire pour nous coller encore un immeuble à notre droite alors que l’on vient de nous en coller un sur notre gauche « la fondation Favier » avec les fenêtres des salles de bains qui ont été condamnées dans certains appartements et ces deux murs (rue et cour) que vous avez dressé qui ont assombrit énormément l’immeuble et certains appartements nous trouvons ça inadmissible !! vous ne prenez pas en considération les avis des résidents ! Vous souhaitez refaire la même chose à droite de notre immeuble alors que les travaux de l’immeuble Favier durent depuis plus d’un an avec les nuisances sonores que nous supportons sans compter les secousses subies par les grues
par vos projets d’urbanisation vous avez dévaloriser les biens des immeubles anciens
EN CONCLUSION : Il vaut mieux partir en courant de Nogent entre la surpopulation et les nuisances sonores sans compter les grosses perturbations de la ligne A du RER, et les taxes foncières qui sont injustifiées pour cette ville
l’avenir de Nogent est à craindre !!
Mr MARTIN revendique de ne pas être censuré lorsqu’il s’exprime sur le blog de l’ACN , c’est normal c’est ça la démocratie , chacun doit pouvoir s’exprimer librement ; bravo à l’ACN pour ses prises de position .Mais oh surprise , sur le Blog de Mr MARTIN autre histoire , vous constaterez que tout est à sa gloire , que des compliments !. Si par malheur , on emet la moindre critique à son encontre ….. censurée . on reconnait là sa manière de faire taire tout opposant , son autocratie . Il est temps pour Mr MARTIN de prendre une retraite bien méritée comme tout un chacun , et laisser sa place à d’honnêtes gens . + de 30 ans de vie politique ça use . Nous ne pouvons que vous dire au revoir et à jamais Mr MARTIN