Comment sortir du pathos habituel, conventionnel, avec la parfaite langue de bois courante à notre époque ? Comment ne pas ressasser ce qu’on dit tous les ans, à savoir bonheur santé réussite, comme si ce n’était pas le voeu de tous tout le temps?
Bon. C’est dit. C’est fait.
On peut passer à autre chose.
Qu’attendre de 2008 ?
Deux types de réflexion : l’utopique et la pragmatique. Le rêve et la réalité. Les progressistes et les conservateurs, la gauche et la droite, si on veut s’amuser à faire des clichés surannés.
Mais voilà, ces clichés nous ramènent au langage tout fait, donc ennuyeux.
Alors, que souhaiter, sans passer pour démago ?
D’abord, à qui je m’adresse ? Sinon en priorité à ceux des adhérents qui nous connaissent bien, qui savent notre histoire, celle de l’Association, ses victoires, ses évolutions, sa ténacité.
Alors, à ceux-là, en priorité, qui se sentent concernés par nos actions, qui sont conscients que les problèmes les plus urgents ne sont pas ceux qui les touchent directement (voisinage, crottes de chien, etc.), je leur souhaite beaucoup de bon sens, de ténacité devant les difficultés. Et je leur dis qu’ils ne seront jamais seuls dans ce monde où l’hyper-égoisme est encouragé.
C’est facile à dire, mais pas facile à faire. Je souhaite une commune qui soit vraiment une communauté et non une population peu concernée par la gestion des lieux qu’ils habitent, qui va se manifester, comme tous les 6 ans, selon des critères qui, en général, n’ont rien à voir avec les problèmes du terrain.
Plus concrètement, je souhaite une association qui serve vraiment de relais entre la population et les responsables élus. Les évolutions sont telles qu’il s’avère de plus en plus dangereux de voir les élus isolés. Toutes les associations devraient avoir ce souci de garder un contact critique, c’est-à-dire, d’évaluation de leurs actions par rapport aux responsables. La difficulté dans la prise de décision peut conduire à l’erreur patente, tout simplement parce que l’évaluation du problème a été incomplète. Les décisions doivent être prises en connaissance de cause, vraiment.
Ensuite, viendra la responsabilité du choix.
Je souhaite une volonté de promouvoir une vie professionnelle plus intense dans la ville. Des services, des PME plus nombreuses, des secteurs à explorer. En quoi la mairie peut-elle favorises ces implantations ?
Cette ville se dirige peu à peu vers l’aspect d’un dortoir pour gens aisés.
Ainsi le rêve rejoint la réalité. 2008, un envol en Montgolfière ?
A nous de fournir l’air chaud!
A tous une année positive.
Fred.
Photo : Alfred Raveau.