Au rythme de la journée, se relayaient les jeunes du quartier, chômeurs, étudiants, cadres, ouvriers, retraités. Un endroit prisé à l’heure du midi, il y avait toujours du monde, les employés des uniques entreprises aux alentours, des habitués, des clients de passage…
En ce début d’année 2010, les gérants font valoir leurs droits mérités à la retraite. Faute de successeur, le café qui fait aussi restaurant et hôtel risque fort de fermer ses portes. C’est donc un sentiment partagé qui nous invite à souhaiter une longue et paisible retraite aux gérants. Et en même temps le regret de voir une enseigne sympathique et accueillante risquer de disparaître du paysage commerçant de la commune et plus précisément de ce quartier du bas de Baltard.
Que va devenir ce grand ensemble avec notamment sa terrasse ombragée si appréciée à l’heure de l’apéro les soirs d’été. Quand on sait que 2000 cafés ont mis la clé sous la porte à Paris et en Ile-de-France?
Les habitants du quartier attendent avec impatience sa réouverture et sont inquiets à l’idée de voir disparaître ce lieu emblématique au profit « par exemple » d’une nouvelle et énorme promotion immobilière comme la ville en a maintenant la triste habitude selon la formule : DENSIFIER !
Selon des informations non confirmées, il semblerait que la vente soit finalisée et qu’un projet immobilier soit à l’étude sans en préciser la réelle nature, démolition? réhabilitation? …
L’AdN refuse doublement la disparition d’un des derniers commerces du quartier et l’idée d’une promotion immobilière dont on pense qu’elle pourrait concerner également la boulangerie.
En cette période de vœux nous formulons le souhait qu’un repreneur puisse rapidement être trouvé et que l’activité café-restaurant puisse reprendre pour le plus grand plaisir des riverains.
Chers amis,
Je me joins à vous avec détermination pour conserver le café ‘val de
beauté ». C’est un lieu de vie, de la vie d’un quartier où les gens
peuvent se parler , se réunir, notamment les gens SEULS, un moment de
repos, un endroit où on peut manger une cuisine familiale sans chichi
mais délicieuse, qui remonte le moral . Le café est essentiel à la vie
d’un quartier relativement éloigné du centre ville (demandez aux
personnes âgées ce qu’elles en pensent (grimper la côte du Baltard
sous
la neige pour aller chercher un timbre)
Ce lieu de rencontre est vital pour ce qui reste d’une zone où
l’anonymat résidentiel est roi. Avec la Boulangerie et la Supérette,
c’est l’axe essentiel de la vie collective de la zone. C’est encore là
où on se sent « comme chez soi », c’est-à-dire un endroit où on va « par
habitude », pour les menus détails de la vie quotidienne. Mon café, mon
journal préféré, ma patronne au mot aimable. C’est ce tissu vivant
qu’il faut préserver.
En face d’une voracité immobilière, qui ne fera qu’accroître la
déshumanisation de la zone au profit du chacun- pour -soi résidentiel,
il est nécessaire de maintenir ce lieu de rencontre privilégié ou
« prendre un pot » signifie encore dans l’inconscient « donner un peu de
chaleur ».
La patronne m’avait dit qu’il y avait un successeur, et qu’elle
reviendrait en « cliente ».. Il y a du nouveau?
Gardez l’esprit des lieux !
Nous, habitué(e)s du “Val de Beauté”, attendons avec impatience de retrouver notre nouveau café de quartier. Nous étions profondément attachés à ce lieu, et espérons que cela pourra continuer après les transformations.
Un peu de nostalgie.
Nous aimions nous retrouver dans ce vieux café, l’été pour sa terrasse un peu désuète, l’hiver pour sa petite salle à manger un peu kitsch mais toujours pour les repas simples mais bons, les gâteaux faits “maison” et surtout pour la gentillesse de la gérante et de ses employés…
Ce restaurant avait une âme, nous aimions y déjeuner entre amis, on s’y sentait bien… comme à la maison.
Avant que ne commencent les travaux, permettez nous de vous soumettre quelques idées pour gardez l’esprit du lieu.
Nous aimerions…
1-Que vous conserviez l’espace de la terrasse avec ses arbres, en lui donnant une belle allure, en l’isolant encore plus de la rue pour garder ce côté “campagne”.
2-Dans la salle, la partie vitrée pourrait s’inspirer du Pavillon Baltard, pour la forme et la couleur.
3-Gardez ce côté “rétro” et chaleureux, même avec un mobilier plus confortable…
Que ce café devienne LA guinguette des bords de Marne pour les Nogentais mais aussi pour les Parisiens en mal de campagne. Un lieu, où musiques, rencontres, débats et fêtes auraient toute leur place.
Nous aimerions en parler avec vous si vous le souhaitez.