Le vendredi 6 Mai s’est tenu la première réunion d’installation de la Commission Locale d’Information et de Suivi (CLIS) sur la réhabilitation du site Marie-Curie.
Le CLIS, présidée par l’État, a pour vocation de transmettre des informations claires et précises sur la dépollution du site de l’ancienne école Marie-Curie et de favoriser les échanges entre le maître d’ouvrage, les autorités de contrôle et les associations de protection de l’environnement.
Gérard Ossena, de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), partenaire dans la maîtrise d’œuvre du chantier a présenté au comité les modalités techniques de traitement des déchets radio-actifs qui devraient commencer prochainement. Sur ce terrain laissé en friche après la récente démolition des bâtiments a été dressé un chapiteau à l’intérieur duquel les ouvriers extrairont les terres contaminées par le radon. Les gravats seront triés selon leur degré de radioactivité, puis acheminés et enfouis à plusieurs centaines de kilomètres de Nogent sur un site dédié.
Décontamination du site marie curie les travaux ont commencé…
Alors que l’école Marie Curie est fermée depuis une douzaine d’années en raison de sa contamination au Radon, les travaux de démolition ont débutés, pour à terme bâtir dans un premier temps deux nouvelles salles de sport et un parking, afin notamment de déménager le gymnase Gallieni dans le cadre du futur projet de réaménagement du marché. La construction sur pilotis d’un des gymnases a été abandonnée au profit d’une décontamination total à l’endroit de l’unique gymnase.
Décontamination du site partielle ou totale ?
Lors du Conseil municipal du 14 décembre 2009 nous avons appris que le scénario de décontamination complète annoncé préalablement est abandonné au motif du coût élevé des travaux et l’impossibilité de stocker la totalité des terres polluées. Ainsi la Mairie a pris la décision d’une dépollution partielle du site et indique que le projet a été validé par des autorités compétentes et notamment l’ANDRA, l’IRSN et l’ASN.
Après une présentation complète de l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) en ouverture du CLIS, nous avons pu entendre les avis de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) et de l’ARS (Agence Régional de Santé), l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), de la Mairie avant un rapide tour de table des associations présentes (dont la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité).
L’AdN a participé aux premiers échanges et a tenu à rappeler qu’elle refuse l’idée de la dépollution partielle (telle qu’envisagé) et qu’elle reste favorable à une dépollution totale du site.
Pour information il est prévu de décaisser l’équivalent de 9 containers, au lieu des 25 initialement. Ces 9 containers pourraient être portées à 12. Ils seront stockés sur le site de l’ANDRA.
Ainsi il n’est pas prévu de décontaminer totalement la zone 4 (voir le plan) qui doit accueillir un parking. A cet endroit, il est prévu de combler les fouilles partielles avec une grave. De l’épaisseur de cette couche dépendra le niveau restant de contamination.
Nous serons très vigilant à ce qu’aucune construction en dur ne soit érigée à cet endroit. La possibilité dans un second temps de dépolluer totalement le site restant ouverte. Mais nous n’avons aucune garantie quant à la poursuite des travaux, pas plus concernant le bâtiment de l’entraide et le terrain en friche qui juxtapose le site et qui pourraient aussi contenir une possible pollution.
D’un point de vue urbanistique, nous sommes attachés à la préservation du caractère pavillonnaire du lieu.
Des interrogations
Des interrogations subsistent sur les modalités de dépollution concernant les site voisins, propriété de la mairie (ancien bâtiment de l’entraide) mais également le 27-33, rue Hoche ou doit prochainement être construit une résidence pour jeune travailleur !